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vendredi 13 mars 2009

Albert Falzon sur Longboard Dossen

Bonjour à toutes et à tous sous ce beau soleil qui aujourd'hui inonde nos côtes bretonnes avec l'espoir qu'il en est de même pour tous les autres qui nous suivent un peu partout ailleurs.

Avant tout je tiens à remercier toute l'équipe qui travaille ici pour longboard dossen, je remercie aussi toutes celles et ceux qui surfent simplement parcequ'ils sont bien dans l'eau et je remercie enfin celles et ceux qui ne surfent pas mais qui viennent découvrir cet univers empreint d'iode, de rêve, et surtout de beaucoup de plaisir.

Chose promise chose dû même si c'est avec un peu de retard du fait de nos récentes perturbations.

Albert Falzon est aujourd'hui avec nous et donc pour vous petits veinards que vous êtes.

"Alby" est né en 1945. Pour replacer les choses Albert Falzon est avant tout réalisateur mais aussi photographe et écrivain. On lui doit entre autre le film culte réalisé en 1972 "Morning Of The Earth", mais aussi la revue "Tracks" perçue à l'époque comme la bible du surfer.

Je laisse la parole donc à Doc Jacobs qui a réalisé l'interview et Albert Falzon...

Salut Alby, Ronan « Doc Jacobs » de Longboard Dossen C’est un grand plaisir de vous interviewer en tant que réalisateur de l’un des plus célèbres films de surf « Morning Of The Earth »

Longboard Dossen : Quel âge aviez-vous en1972 ?

Albert Falzon : Nous sommes tous plus vieux que nous nous l’imaginons l’âge n’a rien à voir à l’affaire. C’est la créativité, basée sur l’amour de ce qu’on fait (c’est exactement la même chose, vraiment), qui compte.

LD : Avant de tourner Morning Of The Earth, aviez-vous déjà fait des films de surf ?

A.F : Je travaillais avec Bob Evans le grand-père du film de surf en Australie comme assistant. Un jour qu’il devait partir à Hawaï pour filmer les gros swells de l’hiver pour un prochain film, un problème familial l’obligea à me demander d’y aller à sa place. J’ai passé un mois dans les îles avec David Treloar et Midget Farrely et filmé les vagues géantes du North Shore d’Oahu en hiver ainsi que les belles vagues d’Honolua Bay à Maui. Nous avons utilisé ces séquences dans son film. C’était une grande expérience et mon premier voyage à Hawaï.

LD : Vous êtes également photographe. Y a-t-il des recueils de vos œuvres ?

A.F : Je travaille à un livre sur mes œuvres en ce moment. Il passe en revue un large éventail d’images et d’anecdotes de vingt ans de réalisation de films sur le surf mais aussi sur les grands rassemblements religieux dans le monde entier. Il comprend aussi de belles photos pleines de spiritualité, prises au Tibet, au Sahara, en Inde, aussi bien que des images des premiers Tracks(Tracks, magazine de surf australien NdA). Tout cela dans un format moderne, type agenda.

LD : Les films de surf sont souvent faits par des surfers. Etes-vous aussi des nôtres ?

A.F : Quand j’ai commencé à surfer, j’avais une caméra dans la main, donc mes deux passe-temps favoris sont devenus mon but dans la vie. Oui, vraiment, c’était le but de ma vie, et je m’éclate !

LD : Qu’avez-vous dans votre quiver ?

A.F : Actuellement je surfe un 5’10 » double ender de Chris Brock, une sorte de petit skate. très réactif, qui tourne très bien et aime les vagues qui poussent un peu. Je me souviens de Chris disant que quand on a une planche qu’on aime vraiment, on surfe beaucoup plus. Ca a marché pour moi !

J’ai aussi un fish Morning Of The Earth shapé par Simon Jones en Australie. C’est une planche super rapide et je l’adore. J’ai surtout surfé ces deux-là les deux dernières années. J’ai aussi plusieurs planches Outer Islands shapées par Mitchel Rae sans aucun doute le meilleur shaper du monde aujourd’hui. Ses planches sont des chefs d’œuvre faites pour les vagues parfaites d’Hawaï, d’Indo, je les surfe pour ma part à Bali.

LD : Vous surfez encore beaucoup?

A.F : C’est quasiment un job à temps complet. Quelqu’un me demandait au line-up l’autre jour si je n’avais rien de mieux à faire que surfer, il avait quelque chose à me reprocher sans doute, je n’ai pas répondu tout de suite, puis je me suis tourné vers lui en rigolant et je lui ai dit « non, je n’ai rien de mieux à faire » c’était un jour normal à 6-8 pieds, parfaitement propre …Qu’y a -t-il de mieux ?...


La suite dans les jours qui viennent...

1 commentaire:

Merci pour votre commentaire et bons rides à vous !